Il n' y a pas eu ce qu'on appelle printemps arabe en orient. Il n'y a qu'en Tunisie où la révolution (à 100% LOCALE) a été déclenchée par les jeunes, les vieux, les femmes, les hommes,à la suite d'un fait divers qui a fait déborder la dernière goutte du ras le bol de ceux qui souffrent du chômage, de l'injustice, des inégalités entre les régions, de la répression du régime policier et de sa corruption. Dans les autres pays arabes comme la Libye, l' Egypte, la Syrie, le Yemen, Bahrein, des jeunes ont essayé de se créer un espoir d'entrer dans l'histoire mais le plan occidental, américano- sioniste (de divisions et de daéchisation de l'orient) avec la collaboration des réactionnaires orientaux islamistes ou non, les bédouins du désert et bien sûr les collabos de la 5 colonne tunisienne, a été sorti du tiroir. Ils ont commencé à l'appliquer en Tunisie à partir du 15 janvier au soir quand ils avaient compris que la volonté du peuple pouvait décider et arriver... pas comme en 2008 qui fut un échec mais un pas...
QUANT à tous les autres soulèvements, ils ont été écrasés à l'oeuf avec ce plan destructeur visant le chaos promis par Bush qui a juré dans une de ses discours adressé à la nation: "Je les ramènerai au moyen âge. "
Et en quelque sorte, nous y sommes mais le chemin est long... Très longue... Les hommes et les femmes libres dans le monde entier connaissent la vérité.
La Syrie, la jeune fille aux yeux verts, qu'on avait promis de la mettre à genoux en une semaine est au bord de la victoire... et la suite viendra quand cette porte sera ouverte et grande ouverte...
ET....un nouveau monde naîtra...
Et... DEBOUT LES FEMMES! Debout insoumis et insoumises du monde entier!
Samia Lamine (5/3/ 2017)
Ecoute la flûte qui raconte son histoire
Et qui souffrant de la séparation diffuse sa plainte:
Depuis que j’ai été coupée des roselières, mes gémissements font pleurer les hommes et les femmes.
Et il me faut un cœur déchiré… déchiré et éreinté par la séparation
Pour lui avouer la douleur de mon désir ardent.
Tout être séparé de sa racine,
Souvent, éprouve la nostalgie du temps où y il était uni.
Et c’est ainsi que je suis devenue une source de plaisir dans les grandes festivités.
Je chante pour les gens heureux et je me lamente pour les malheureux
Et chacun me croit son ami.
Mais… personne n’a pu percevoir ma vérité.
Or, mon secret n’est pas loin de mes lamentations…
Mais où trouver l’oreille avisée et l’œil éclairé ?
Le corps est uni à l’âme et l’âme y baigne.
Mais est-il un humain qui puisse percevoir l’âme ?
Le gémissement de la flûte est une flamme et non un souffle...
Et nul n’a été si le feu n’a point troublé son cœur.
Le gémissement de la flûte est la frénésie du vin et la fièvre de l’amour…
C’est ainsi que la flûte est devenue l’amie des amants abandonnés
Et c’est ainsi que ses mélodies ont déchiré le voile devant nos yeux…
Mais qui a vu un poison et un antidote, comme la flûte?!
Et qui a vu un amant impatient, comme la flûte?!
La flûte, elle, elle nous dit les récits du chemin maculé de sang
Et elle nous rapporte les paroles de l’amour du « Majnoun »…
Et la sagesse qu'elle raconte est interdite à ceux qui sont insensés
Car, nul n’est capable de capter les douces paroles qu’une oreille avisée.
Texte de Mawlana Jalel Eddine Rumi traduit de l’arabe par:
Samia Lamine
Ci- joint le texte en arabe"أنين الناي لمولانا جلال الدين الرومي traduit du persan par Zouhair Salem
Source du texte en arabe: http://www.asharqalarabi.org.uk/ruiah/qutuf-17.htm
Te revoilà
O jour de ma naissance
Te revoilà
O toi malheureux jour
La jeunesse s’est écoulée
Entre mes mains
Et les cheveux blancs
Ont envahi ma raie
Comme j’aurais aimé que tu n’eusses été
O jour de ma naissance
Qu’un jour sans lendemain
Comme j’aurais aimé
Depuis l’éternité
N’avoir pas vécu cette vie
Cette vie… je l’ai vécue
Et je la vis encore
Dans l’ignorance qu’elle est… une vie
Comme j’aurais aimé
Depuis l’éternité
N’avoir été qu’une âme
Et que je le suis encore…
Je suis une existence
Sans jeunesse
Et une vie sans printemps
J’achète l’amour
Contre la souffrance
J’achète…
Qui donc vend ?
Je ne suis qu’une illusion
Je suis un miraaaaaaaage
Chanson de Farid Latrache traduite de l’arabe par Samia Lamine.
Paroles de Kamel Chennawi.
Musique : Farid Latrache
Maqam : Kord.
(1962)
عدت يا يوم مولدي...
كلمات: كامل الشناوي
ألحان: فريد الأطرش
مقام: كرد
تاريخ: 1962
Elève ta voix et chante
Les chants sont encore possibles
Il nous reste tant et tant à vivre
Et si un jour tu te sens brisé
Tu dois te lever debout comme le palmier
Regardant le ciel
Non à la défaite
Non à l’abattement
Non à la peur
Non aux rêves poussant dans le désert
Elève la voix et chante
Les chants sont encore possibles
Ton chant dans la foule
Secoue de joie le cœur de la nuit
Guérit la blessure du blessé
Tu danses… Je danse
Malgré moi je danse
Mon rêve s’allie à ton rêve
Non à la défaite
Non à l’abattement
Non à la peur
Elève ta voix et chante
Non aux rêves poussant dans le désert
Les chants sont encore possibles
Possibles… Possibles… Possibles…
Chanson traduite de l’arabe par Samia Lamine.
ترجمتها للفرنسية : سامية الامين
Paroles : Kaouthar Mostapha
Musique : Mouji et Tawil
Interprétation : Mohamed Mounir
Extrait du film « Le destin ». Youssef Chahine.
Comme l’herbe qui pousse entre les jointures des rochers,
On s’est rencontré un jour* tels deux étrangers…
Le ciel printanier composait l’étoile après l’étoile.
Et moi, je composais une strophe d’amour
Pour tes yeux… Et je l’ai chantée !
Tes yeux, savent- ils que j’ai longuement attendu
Comme l’été qui a attendu un oiseau
Et que j’ai dormi comme l’émigrant
Ayant un œil fermé tandis que l’autre demeure éveillé
A pleurer sa sœur… ?
Amoureux, nous sommes
Jusqu’à ce que s’endorme la lune.
Nous, nous savons que les étreintes et les baisers
Sont la nourriture des nuits d’amour
Et que le matin appelle mes pas à poursuivre
La route pour encore un nouveau jour !
Amis, nous sommes… Marche, donc, près de moi main dans la main
Ensemble… nous ferons le pain et les chansons !
Pourquoi demander à ce chemin… où il nous mène…
Et comment il a cicatrisé nos pieds ?
Mon destin et le tien... C’est d’aller
Ensemble pour l’éternité !
Pourquoi chercher les tristes élégies dans un recueil ancien?
Et pourquoi nous demander : O ! Amour vas- tu durer ?
Je t’aime…
De l’amour des caravanes pour l’oasis d’herbes et d’eau
Et de l’amour du pauvre pour le pain !
Comme l’herbe qui pousse entre les jointures des rochers
On s’est rencontré un jour* tels deux étrangers…
Et nous resterons des camarades pour toujours…
Poème de Mahmoud Darwich traduit de l'arabe par :Samia Lamine.
(أجمل حب - محمود-درويش: ترجمتها الى الفرنسية سامية الامين
Poème original en arabe chanté par Marcel Khalifa: * Dans la chanson, Marcel Khalifa a remplacé dans le refrain le mot "un jour" ("yawmann") par " ensemble" (°maan").
مرسال خليفة - اجمل حب - شعر محمود درويش.
Novembre en moi
Tout en émoi
Entrée en vie
En ce mois
Comme l’Algérie
"Kassaman"
Depuis que les bois sont logis
Des amants humains et non humains
Depuis…
Des soleils ont tourné des millions de milliards de fois
......................................................................................
Et… aujourd’hui
Malgré le trou d’ozone si chaud
Malgré le dégel des océans
L’univers gèle de froid...
Aujourd’hui
Les sangs ont coagulé
Les organes ont tourné
La langue est de bois
Les cœurs ne sont plus grenats
Plus de foie ni de pancréas
MAIS des lingots d’or tintant
Dans les cadavres des loups hurlant
Avec le vent qui s’achète et se vend
Au plus crachant…
Ah ! Mon cœur
Ah ! Mon sang
Où vais-je me réfugier
Que vais- je faire
En ce mois de novembre
En ce new millénaire sans air
Et dans cette sphère sans coeur
Soudain
Les pétales d’une rose endolorie
Perdus dans les galaxies eux aussi
Me chantent un chant:
"L’amour est en moi
Les rêves sont mon toit
Le chant de la rose est ma foi
"Kassaman" est ma loi"
Après un moment
Ils m’enveloppent et nous disparaissons...
Je ne sais ni où nous allons
Ni sur quel quai nous débarquerons
Peut-être qu’après l’hiver nous renaîtrons
Au prochain printemps
Et peut- être à jamais nous disparaîtrons
Avec le souffle d’une flûte dans le vent
Kassaman en moi
Un tambour de novembre
Un air en colère
Un orage contre les brutes
Un luth qui lutte
Un rivage pour les écumes
Une flûte dans la brume
Un triste violon....
pour les amants
Samia Lamine.
1er Novembre 2014.
على هذه الارض ما يستحق الحياة- محمود درويش.
Sur cette terre, il y a ce qui vaille la peine qu’on vive : L’hésitation d’avril, l’odeur du pain
A l’aube, les opinions d’une femme sur les hommes, les écrits d’Eschyle, le début
De l’amour, de l’herbe sur un rocher, des mères debout sur le fil d’une flûte, et la peur
Des conquérants devant les souvenirs.
Sur cette terre, il y a ce qui vaille la peine qu’on vive :
La fin de septembre, une femme qui quitte
La quarantaine avec tous ses abricots, l’heure du soleil en prison, un nuage qui imite
Un essaim d’êtres, les acclamations d’un peuple à la gloire de ceux qui s’élèvent au ciel
En souriant et la peur des tyrans devant les chansons.
Sur cette terre, il y a ce qui vaille la peine qu’on vive: Sur cette terre, il y a la dame
De la terre…
La mère des commencements et la mère des fins.Elle s’appelait la Palestine.Et désormais,
Elle s’appelle La Palestine. Madame, parce que tu es ma Dame, ma vie vaut la peine d’être vécue.
Poème de Mahmoud Darwich traduit en français par Samia Lamine.
Lien vers un article précédent consacré au poème:http://samialamin.over-blog.fr/2016/03/sur-cette-terre-il-y-a-ce-qui-vaille-qu-on-vive-mahmoud-darwich.html
Le texte original en arabe:
على هذه الأرض ما يستحق الحياة: تردد إبريل، رائحة الخبزِ
في الفجر، آراء امرأة في الرجال، كتابات أسخيليوس ، أول
الحب، عشب على حجرٍ، أمهاتٌ تقفن على خيط ناي، وخوف
الغزاة من الذكرياتْ.
على هذه الأرض ما يستحق الحياةْ: نهايةُ أيلولَ، سيّدةٌ تترُكُ
الأربعين بكامل مشمشها، ساعة الشمس في السجن، غيمٌ يُقلّدُ
سِرباً من الكائنات، هتافاتُ شعب لمن يصعدون إلى حتفهم
باسمين، وخوفُ الطغاة من الأغنياتْ.
على هذه الأرض ما يستحقّ الحياةْ: على هذه الأرض سيدةُ
الأرض، أم البدايات أم النهايات. كانت تسمى فلسطين. صارتْ
تسمى فلسطين. سيدتي: أستحق، لأنك سيدتي، أستحق الحياة.
Thérèse Raquin est le troisième roman de l'écrivain français Émile Zola publié en 1867. Ce roman présente déjà les caractéristiques du naturalisme développé plus tard dans le cycle des Rougon-Macquart: une fresque de 20 romans écrits entre 1871 et 1893, qui porte comme sous-titre: Histoire naturelle et sociale d'une famille sous le Second Empire.
Voie 9 3/4 from Dorra M'hamdi on Vimeo.
" La vérité... l'âpre vérité."
212 559 (Dernière mise à jour: 23.04. 2019)