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1 juin 2014 7 01 /06 /juin /2014 11:00

 apocalypse  

   Un brouillard noir écrase

      Cette matinée

      La rage de l’orage s’annonce

      Bourrasques de vent…

Eclairs…

     Grondements de tonnerre…

      Foudres

Un cataclysme s’annonce pour tout emporter

Il pleut

Des rochers tranchants à briser la contrée

Je m'en vais vite fermer les portes et les volets

..................................................

 

La nuit tombe

Et…

La vie sourit

Au marbre de ma tombe.


 

Samia Lamine.

30 avril 2014

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21 octobre 2013 1 21 /10 /octobre /2013 00:06

BROUILLARD 

 

Les arbres ont perdu leurs feuilles

Les feuilles ont perdu leur couleur

Les couleurs… toutes… pareilles

Flûtent  

Le chagrin des nuages

Et…  

Les décombres de mon cœur

Trainent les airs

Entre

            les ombres

                                    http://www.robertcasanova.fr/QUATRESAISONS/IMAGES/VENTFURIEUX/feuille-au-vent.jpget le vent

 

Samia Lamine.

 

(20- 10- 2013)

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26 décembre 2012 3 26 /12 /décembre /2012 03:34

SP_A0206.jpgLoin de tous les murs…

 

Les murs comptemporains

S’élèvent autour de mon jardin

 

Et moi, je regarde ma rose

Souriante, ma rose est éclose

Comme mon âme

Elle est mon ame

 

Je lui confie mes secrets

Sans rien dire et sans parler

Elle, elle écoute... mon parler...

silencieux

 

Avec elle, je passe de longues soirées

A la lumière du jasmin, de la menthe et du thym

Et... l’argent des étoiles par-dessus notre festin

Nous chante la mélodie du silence envoutant  de l’aube en été

 

Samia Lamine.

 

26.12. 2012

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12 novembre 2012 1 12 /11 /novembre /2012 20:58

 

 

Vices

 

La plante se plie dans l’air lourd

Un  cendrier sourd à ses plaintes la regarde

Et rie…

 

Des klaxons… des sirènes… des cris…

 

Les portes claquent…

Les murs glissent…

Les chambres se rétrécissent…

 

Et le soleil… un rayon… une poussière…

 

Samia Lamine (2012)


http://www.futura-sciences.com/uploads/tx_oxcsfutura/smog-190608.jpg                                              http://ts4.mm.bing.net/th?id=I.4839591406142759&pid=15.1

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10 janvier 2012 2 10 /01 /janvier /2012 18:53

                                    http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQ78zCsMo6OdCES3CIJHRuBP7-QZUrCW9efpCvtZTKXmzHoTQ9xNA

Etre… Je suis…

 

Mes yeux violent l’horizon... voilé...

 

Mon âme s’envole

Et voit des rayons bleus aux éclats irrésistibles

Et... plonge dans l’espace en étincelles

Aux mille couleurs de mon cœur...

 

Et... je chante…

                       Paisible...


 

Samia Lamine.

 

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4 mai 2009 1 04 /05 /mai /2009 20:25



 

LE PRINTEMPS.

 

 


Dans les branches nues, inertes,

L’embryon gelé végète.

Aux premiers sourires de la planète,

Germe la muse des poètes

 

Après le temps des pluies,                                        

De tant de gris et tant d’ennui,

Tel LE PAON, le roi des oiseaux, si fier

Avec  ses yeux bleu vert ouverts,                              

Le printemps déploie sa sublime traine ;

Majesté accueillant  les hirondelles,                       

Si belles, gracieuses et souveraines,

Elles, qui chatouillent les jardins rieurs

Avec la brise de leurs tendres ailes,                            

Sous la voute azurée du ciel !                          

 

Les plumes inspirées par son vin.

Et si enivrées de ses parfums

Composent les chants de la vie

Éclos comme les roses au paradis.

 

 

LAMINE SAMIA (AVRIL 2009)

 


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15 février 2009 7 15 /02 /février /2009 02:23





ECLIPSE.


Chéri,
Viendras-tu ce soir
Caresser ma moire ?

Chéri,
Viendras-tu, dans mon cœur,
Lover ta douce splendeur,
L’illuminer de ta lueur ?

Chéri,
Te souviens-tu, dans la nuit,
Des étincelles de mes prunelles,
De ton éclat dans leur miel ?
Te souviens-tu, dans le noir,
Nos accords et transports ?

Ce soir, Chéri, moi, je suis triste ;
L’ombre du globe assombrit ta piste.
Reviens, toi, l’absent, pas ton croissant.
Reviens, panser le continent qui attend !

Chéri,
Mes yeux scrutent la cime,
Effrayés, sans toi, dans l’abîme :
Vide, le ciel, sans ton joyau d’argent.
Le ciel, sans toi, c’est le néant.
Sans toi, sombre est l’océan.
Sans toi, sinistre est l’obscurité.
Sans toi la multitude est sans fortune.
Reviens, Amour, égayer nos soirées !

Oh ! mon amour, ma chérie la lune !



Nb : *La Terre est venue s’intercaler entre le Soleil et la Lune, provoquant une éclipse lunaire PARTIELLE, le samedi soir 16 août 2008 de 21h35 à 23h10.

*Par interférence linguistique et par référence au genre masculin du mot arabe « Al kamar » qui signifie « la lune ». L’astre de la nuit est interpellé dans le poème au masculin.

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11 février 2009 3 11 /02 /février /2009 20:32

NUIT ESTIVALE.


 

Dans la nuit, le rivage murmure son chant
Et chantonne aux pieds nus des promeneurs charmants.

Le ballet des belles nues, légères, gonflées,
Et transparentes, danse, en toute liberté.

L’oeil opale de la voûte sombre mais irisée
Reluit dans la pénombre de l’onde bercée.

Alors, le cygne blanc de mon cœur bat ses ailes
Et s’envole, tout grisé, très haut dans le ciel !

 

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 19:41

HARMONIE.


Seule, le regard hagard et perdu,
Je sonde l’ineffable inconnu :
L’océan étendu à l’infini,
La nuit profonde inouïe,
Cet arbre aux contours embrumés,
L’éminente cime enfouie dans la fumée,
Le crépuscule de l’horizon azuré,
Le zénith, bleu, tout illuminée.

Que me disent ces âmes cachées ?
Chantent-elles leur secret?
M’insufflent -elles leur beauté ?
Me disent-elles notre union ?
Ou l’imperceptible unisson ?

Oh ! Mon cœur !
Quelle est cette lueur
Qui illumine tes profondeurs ?

Est-ce une symphonie ?
Est-ce le souffle de l’harmonie ?

Oh ! Mon cœur !
Quelle est cette lueur
Qui pénètre tes profondeurs ?


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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 20:25

                                                                                                                                         

                                              

 

                                                      

                                                       
Un jour d’hiver glacé mais bien ensoleillé,
Dans mon jardin, j’ai planté un petit rosier.
Avec la plus pure des eaux, je l’ai arrosé.
Un jour où les hirondelles sont arrivées,
J’ai vu les belles tiges vertes bourgeonner.
Et Quand le mois d’amour sacré s’est annoncé,
J’ai cueilli ma rose gaie. Dans un bénitier
En cristal, je l’ai conservée puis l’ai baisée.

Chaque matin, ma rose me sourit.
Alors, « -Bonjour », je lui dis.
Et chaque soir, à minuit, j’ouis
Les gémissements de ma chérie,
Ma consolatrice et ma mie.
Qui à peine éclose que sa vie finit.

Une nuit, tandis que je rêvais,
Au clair de la lune argentée,
J’entendis sa voix affaiblie qui testait ;
Et écoeurée, je m’approchai de son chevet :
«- Ne pleure pas ma chérie !
Ton cœur scintillant et cristallin
Comme celui, limpide, où je gis
Me ressuscitera à la vie.
Mon doux et mon tendre parfum
Te tiendront compagnie
Quand mon pourpre sanguin
Aura péri dans l’oubli ! »

C’est alors que des larmes de pétales
Se déversèrent sur mes joues pales ;
Je m’agenouillai pour la prier
En vain, puisque tel est son destin,
De ne pas me laisser
Et de ne pas m’abandonner !
Mais…telle est, de toute chose, la fin.

Accablée, éreintée et exténuée,
Je pliai sa robe rouge fanée mais parfumée.
Et après l’avoir bien serrée,
Dans un couvoir secret et déshydraté,
Je l’ai placée pour la faire sécher.
Quand les mois d’été sont passés
Elle m’est revenue toute embaumée
Et métamorphosée en bel encens sacré.

Et depuis, chaque matin, je dis :
«- Bonjour » à mon ami,
Mon baume chéri, quand il me sourit.
Et chaque matin, ma jolie rose réincarnée,

Fragrance de La Vie et exhalaison de l’esprit,
Imprègne mon gîte glacé hiver comme été.
Et chaque soir, je chante cette mélodie
Que ma rose ma mie m’a léguée :
« Ne pleure ma chérie !
Mon doux et mon tendre parfum
Te tiendront compagnie
Quand mon pourpre sanguin
Aura péri dans l’oubli ! ».

 

 

 

  © 2008 Samia Lamine

 

 

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