Chéri, Viendras-tu, dans mon cœur, Lover ta douce splendeur, L’illuminer de ta lueur ?
Chéri, Te souviens-tu, dans la nuit, Des étincelles de mes prunelles, De ton éclat dans leur miel ? Te souviens-tu, dans le noir, Nos accords et transports ?
Ce soir, Chéri, moi, je suis triste ; L’ombre du globe assombrit ta piste. Reviens, toi, l’absent, pas ton croissant. Reviens, panser le continent qui attend !
Chéri, Mes yeux scrutent la cime, Effrayés, sans toi, dans l’abîme : Vide, le ciel, sans ton joyau d’argent. Le ciel, sans toi, c’est le néant. Sans toi, sombre est l’océan. Sans toi, sinistre est l’obscurité. Sans toi la multitude est sans fortune. Reviens, Amour, égayer nos soirées !
Oh ! mon amour, ma chérie la lune !
Nb : *La Terre est venue s’intercaler entre le Soleil et la Lune, provoquant une éclipse lunaire PARTIELLE, le samedi soir 16 août 2008 de 21h35 à 23h10.
*Par interférence linguistique et par référence au genre masculin du mot arabe « Al kamar » qui signifie « la lune ». L’astre de la nuit est interpellé dans le poème au masculin.
Seule, le regard hagard et perdu, Je sonde l’ineffable inconnu : L’océan étendu à l’infini, La nuit profonde inouïe, Cet arbre aux contours embrumés, L’éminente cime enfouie dans la fumée, Le crépuscule de l’horizon azuré, Le zénith, bleu, tout illuminée.
Que me disent ces âmes cachées ? Chantent-elles leur secret? M’insufflent -elles leur beauté ? Me disent-elles notre union ? Ou l’imperceptible unisson ?
Oh ! Mon cœur ! Quelle est cette lueur Qui illumine tes profondeurs ?
Est-ce une symphonie ? Est-ce le souffle de l’harmonie ?
Oh ! Mon cœur ! Quelle est cette lueur Qui pénètre tes profondeurs ?
Un jour d’hiver glacé mais bien ensoleillé, Dans mon jardin, j’ai planté un petit rosier. Avec la plus pure des eaux, je l’ai arrosé. Un jour où les hirondelles sont arrivées, J’ai vu les belles tiges vertes bourgeonner. Et Quand le mois d’amour sacré s’est annoncé, J’ai cueilli ma rose gaie. Dans un bénitier En cristal, je l’ai conservée puis l’ai baisée.
Chaque matin, ma rose me sourit. Alors, « -Bonjour », je lui dis. Et chaque soir, à minuit, j’ouis Les gémissements de ma chérie, Ma consolatrice et ma mie. Qui à peine éclose que sa vie finit.
Une nuit, tandis que je rêvais, Au clair de la lune argentée, J’entendis sa voix affaiblie qui testait ; Et écoeurée, je m’approchai de son chevet : «- Ne pleure pas ma chérie ! Ton cœur scintillant et cristallin Comme celui, limpide, où je gis Me ressuscitera à la vie. Mon doux et mon tendre parfum Te tiendront compagnie Quand mon pourpre sanguin Aura péri dans l’oubli ! »
C’est alors que des larmes de pétales Se déversèrent sur mes joues pales ; Je m’agenouillai pour la prier En vain, puisque tel est son destin, De ne pas me laisser Et de ne pas m’abandonner ! Mais…telle est, de toute chose, la fin.
Accablée, éreintée et exténuée, Je pliai sa robe rouge fanée mais parfumée. Et après l’avoir bien serrée, Dans un couvoir secret et déshydraté, Je l’ai placée pour la faire sécher. Quand les mois d’été sont passés Elle m’est revenue toute embaumée Et métamorphosée en bel encens sacré.
Et depuis, chaque matin, je dis : «- Bonjour » à mon ami, Mon baume chéri, quand il me sourit. Et chaque matin, ma jolie rose réincarnée,
Fragrance de La Vie et exhalaison de l’esprit, Imprègne mon gîte glacé hiver comme été. Et chaque soir, je chante cette mélodie Que ma rose ma mie m’a léguée : « Ne pleure ma chérie ! Mon doux et mon tendre parfum Te tiendront compagnie Quand mon pourpre sanguin Aura péri dans l’oubli ! ».
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