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9 février 2009 1 09 /02 /février /2009 14:31

                     LA BLESSURE LACTEE DU SEIN CEINT.

 

 

 

Le lait de mon sein ensanglanté

Oh mes enfants

Coulera toujours dans mes vallées

Pour les enfants ceints, affamés et décharnés

par le siège de l’inhumanité.

 

Le lait de mon sein ensanglanté

Oh mes enfants

Coulera toujours dans mes vallées

Pour les oliviers, les palmiers déracinés et arrachés

par les bulldozers déchaînés.

 

Le lait de mon sein ensanglanté

Oh mes enfants

Coulera toujours dans mes vallées

Pour les maisons bombardées et ravagées

Par les rapaces affolés.

 

Le lait de mon sein ensanglanté

Oh mes enfants

Coulera toujours dans mes vallées

Pour que soit purifié

La boue asphyxiée et terrorisée

par les bombes phosphorées.

 

Le lait de mon sein ensanglanté

Oh mes enfants

Coulera toujours dans mes vallées

Pour les cadavres dépecés, écrasés ou brûlés

Afin  que repoussent la menthe, le lys et le rouge églantier

Afin que notre terre retrouve le parfum de l’unité.

 

Le lait de mon sein  ensanglanté

Oh mes enfants

Coulera toujours pour vous donner la paix

Tel le sein divin accueillant les Saints purifiés

Le lait de mon sein ensanglanté

Coulera toujours dans mes vallées.

 

Mon lait blanc

Oh mes enfants

Coulera toujours dans nos vallées

Résistez Oh  vous tous, mes enfants

Les fleurs repousseront un jour dans les charniers.

Persistez  oh mes enfants résistez !

 

Le lait de mon sein  ensanglanté

Oh mes enfants

Coulera toujours pour que nous vivions en paix.

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8 décembre 2008 1 08 /12 /décembre /2008 21:48

                
             


            

                   
                           

ENFANCE.


Elle ignore tout de cette vie
La jolie fille qui me sourit
Tout en jouant avec sa poupée,
Et en s’amusant à la coiffer ;
La petite habillée en Barbie
Ignore que notre cruauté
Est, pour les gosses, sans pitié.
Elle ignore tout de cette vie
Elle joue, s’amuse, mime et rit.
Elle ignore les larmes et les pleurs
Des bambins qui sont dans le malheur,
Sans joie, ni rire, ni jeux, ni rêves
Dans un enfer où y a pas de trêve.


Elle ignore tout de cette vie
Celle que maman aime et chérit.
Elle ignore que d’autres enfants
Crèvent de faim et baignent dans le sang.
Elle ignore que d’autres marmots
Sont traités comme des animaux,
Que d’autres vivent dans l’esclavage
Qui me rappelle les anciens âges,
Sont vendus à des touristes vils,
Assoiffés de perverses tétées
Et Avides de films infantiles.
Elle ignore que de petits bébés
Sont la proie des impurs violeurs
Pédophiles, inhumains, sans pudeurs !
Elle ignore que dans les prisons
Naissent des enfants tout en frisson
Et vivent loin des grands cirques et foires
Comme des souris dans un trou noir.
Elle ignore que d’autres gamins
Traînent, mendient entre les beaux trains,
Puis cèdent aux marchands de stupéfiants
Et que d’autres petits et mignons
Bossent dans les mines de charbons,
Ou sont exploités au noir dans les champs
Entre les machines aux grandes dents
Avec leur corps chétif, gémissant !


Mais la petite ne peut savoir.
On attend qu’elle puisse bien voir.
Mais aujourd’hui, laissons-la jouer !
Laissons-la jouer et s’amuser !
Aimons l’innocence dans l’enfance !
Sauvons l’enfant ! Sauvons sa bonté !
Que soit préservée sa dignité !
N’exploitons pas sa naïveté !

 

N’abusons pas de sa pureté !
Ne profitons pas des conditions
Qui habillent sa vie de haillons !
Prions pour que notre malveillance
Ne tue pas l’enfant, le petit ange :

Son sourire clair est notre avenir,
Le soleil qui illuminera
La vie. Le rayon qui brillera
Sur un beau monde sain sans vampires,
Sans dragons pour nos enfants, archanges.

 

         © 2008 Samia Lamine



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29 novembre 2008 6 29 /11 /novembre /2008 20:52

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

 

                          

 

LE QUATRIEME POUVOIR.

La voix utile pour former et informer
Se charge de dépraver la réalité.
Quand son vilain jeu manigance les infos,
Le blanc vire au vert et le plus souvent au noir,
Midi retrouve minuit auréolé de gloire,
Le crapaud laid devient, tout simplement, très beau.

Malade le quatrième devient si blême
Qu’il se choie et se gâte d’affaires sensas :
Extrême make-over , tartelettes à la crème,
Scandales et amours de starlettes en émoi,
Divorces, mariages, story de dopage;
Ah ! Les infos, la belle culture en cet âge !

Mais, les quatrièmes ne sont pas tous des cons.
Certains tuent leur voix pour le bonbon d’un tonton
Géant armé d’un scalpel et d’un bistouri.
Mais, d’autres se tuent sur les pistes de l’oubli ;
Un destin noir les mène en tombe ou en prison :
Ceux là ont juré de ne pas être soumis.
Ceux là ont juré de dire la vérité.
Ceux là ont juré de servir l’humanité.
Ce sont les quatrièmes de la liberté.

 

        

 

© 2008 Samia Lamine

 

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28 novembre 2008 5 28 /11 /novembre /2008 14:37

 

 http://t0.gstatic.com/images?q=tbn:ANd9GcQP3cuVZwaqp2FjUKnfp2dc3SJMprOMGO54lDz6F9jvfc1bVwQf      

 

               Quand le poignard s’enfonce dans la gorge pour l’égorger

         Quand l’étau serre les poumons pour les étrangler

     Quand le marteau martèle la tête pour la briser

  Quand la hache s’acharne sur le corps pour le trancher

  Quand les esses opprimées errent dans les poussières polluées

      Quand le son saignant et asphyxié étouffe dans le gosier

              La voix essoufflée du silence résonne

                                                                            et... tout se tait.

 

 

 

© 2008 Samia Lamine

 

 

(P35 extrait de "Dabka jusqu'à l'aube" publié en 2013.)

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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 17:58

            

 

 

 

                                                                                              

                   La marche de la science contre le Mal.

 




 

Qu’on arrête
Ce vil rôdeur,
Ce criminel sans cœur !
Il guette, rode et trotte.
Le Cruel exterminateur
Menace les corps, le cerveau,
Les seins, la peau,
Les poumons, les os
Et vise leur noyau.
Mais, arrêtons
Ce vil rôdeur,
Ce criminel sans cœur !

Quand il attaque, il sort ses crocs.
Quand il s’arme de la Faux,
Le soleil cède à la nuit,
La lune s’éteint et plus rien ne luit,
Un gouffre engloutit l’océan
Et la vie devient un néant.

Oh ! Tueur menaçant,
Laisse les hommes vivre !
Laisse leur bateau ivre !
Laisse-les jouir et vivre !
Laisse les vivre leur printemps
Pitié des enfants et des parents !

                                                                                 

Oh ! Rongeur menaçant !
Attends un peu, attends !
Il est vrai et ce n’est pas faux,
Q’avides de terres,
Les hommes dansent au bal des guerres,
Mené par Satan.
Il est vrai, et ce n’est pas faux
Que le champ est libre à ta chasse et tes créneaux.
Mais à beau jeu, beau retour… !

Savants et chercheurs
Insistent et persistent; Ils ne lâchent pas la bride,
Guettent ta trace.
Un jour, ils arrêteront, tes menaces
Comme Pasteur, a barré la route, à la rage
Comme Flemming a prolongé notre âge.

Savants et chercheurs,
Un jour, ôteront ta tumeur,
Nous libéreront de ta chimio,
Ils creuseront ton tombeau.
Un jour, ils libèreront l’humanité,
Et délivreront sa Santé.

Oh ! Toi, le menaçant rôdeur !
Attends un peu, attends !
Oh ! Toi le menaçant tueur !!
Attends un peu, attends !
Oh ! Toi le vil rongeur !
Attends un peu, attends !
Les chercheurs et les savants
Sont là !
Attends, un peu attends !

 

© 2008 Samia Lamine

 

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27 novembre 2008 4 27 /11 /novembre /2008 17:42

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                    
                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                             

                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                                   
JUSQU’A QUAND... ?

 

Gazaouis, vos cris stridents déchirent les cieux ;

Alertes étouffées dans le gouffre du ghetto

Zébré de barrages, de murs. Sans vivres et sans eau.             

Ah ! Vous, résistants patients : enfants, femmes et vieux

Offusqués, offensés par l’infâme embargo,

Un jour, avant de mourir, verrai-je vos haros,

Inouïs, se déployer par dessus tous les toits?

Serai-je vivante, oh ! Frères ! Serai-je là ?

 

 

 

© 2008 Samia Lamine


                                                                                                                                                                                                                                                                                                               

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13 novembre 2008 4 13 /11 /novembre /2008 17:58

                   MA FOI, JE NE SAIS PAS.




Cette vie est un lourd poids
Ma foi, je ne sais pas pourquoi.
La vie me donne tant de peine.
L’ennui vit dans mes veines.
La vie me tourne le dos.
La joie me regarde d’en haut.
Les rêves échappent à mes doigts.
Ma foi, je ne sais pas pourquoi.

Que faire si on cherche l’idéal ?
Que faire de ce monde à contre poil ?
Que faire si tout ce qu’on veut
Est que tout le monde soit heureux ?
Tout le monde, c’est toi et moi ;
Pourquoi nous n’y réussissons pas ?
Que faire si nous ne pouvons rien changer
Dans ce monde trésor fermé à clé ?

Pourquoi et où se cache le soleil ?
Pourquoi s’éclipsent tant de merveilles ?

Moi, je ne sais que dire.
Est-ce que je délire ?
Je vois le blanc devenir noir.
Je vois le jour devenir soir.
Je vois le monde chavirer
Et les valeurs s’inverser.
Je vois le monde saigner
Et le mal animal y régner.
Pourtant, y a un soleil.
Pourtant, y a tant de merveilles.

Pourquoi, dites-moi pourquoi ?
Ma foi, je ne sais pas.
Mais, ça je le sais.
Mais, ça, c’est tout ce que je sais.

Pourtant, y a un soleil.
Pourtant, y a tant de merveilles.


© 2008 Samia Lamine

 

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15 octobre 2008 3 15 /10 /octobre /2008 19:32

 

 

 

 

                                NOIR C'EST BLANC.
                  





Le monde, today, s’macdonalise

Ego et matière pour devise  

Folie furie misère et bêtise.

 

 

Les coeurs chavirent

           Çà

                 Et

                       Là.

 

 

Les ventres affaiblis  s’amenuisent

Les arbres asphyxiés s’épuisent

Les armes menacent et détruisent.

 

 

Les coeurs chavirent

                       Çà

                 Et

           Là.

 

 

Les poissons volent dans l’air

Les pigeons croassent en fureur

Les corbeaux roucoulent en douceur.

 

 

Les cœurs chavirent

            Çà

                 Et

                       Là.

 

 

Robots et technos s’imposent

Le noir en blanc se métamorphose

Le temps et l’espace explosent.

 

Chavires les coeurent

           Là

    Te  

          Çà.

 

 

        © 2008Samia Lamine

 

 

 

 

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