Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
12 avril 2009 7 12 /04 /avril /2009 16:16

LA FEMME en TUNISIE.

 

LE CODE DU SATATUT PERSONNEL DE LA FEMME:

 

Le Code du Statut Personnel est une série de lois promulguées le 13 août 1956 et entrées en vigueur en 1957.

Il  a aboli la polygamie et la répudiation, institué le divorce judiciaire, fixé l'âge minimum au mariage à 18 ans pour la fille, sous réserve de son consentement et attribué à la mère le droit de tutelle sur ses enfants mineurs en cas du décès du père.

 

La promulgation du CSP était, certes, le résultat de la décision politique du gouvernement de l’époque dirigée par Bourguiba. Toutefois, il ne faut pas oublier, d’abord, que cet acquis historique était adossé aux luttes des femmes dont le combat pour l’égalité des droits était mené à la fois contre le patriarcat autochtone que contre le colonialisme patriarcal et cela non seulement en Tunisie mais dans beaucoup de pays arabes au Maghreb et au moyen orient (Tunisie , Algérie ,Maroc, Syrie, Egypte, ...)

Aussi,  faut-il souligner que les mentalités étaient déjà préparées à admettre ces nouvelles législations étant donné l’influence de la Nahdha menée par Haddad et Ataturk, Al afghani, Mohamed Abdou, kacem Amin…. La Nahdha est un mouvement de Renaissance qui a commencé au 19ème siècle et s’est poursuivie au 20 ème. 

C’est ainsi, malgré la colonisation qui a toujours pour ennemi la lumière et malgré les réticences des conservateurs, beaucoup de femmes en Tunisie étaient scolarisées bien avant l’indépendance car plusieurs pères éclairés étaient convaincus du devoir d’éduquer leurs filles tout comme leur fils et en 57 le champ était favorable pour le CSP.

 

Samia Lamine.

 

********


LA FEMME
EN CHIFFRE :



Femme et éducation :

99% des filles âgées de 6 ans fréquentent l'école en 2007.

Dans le secondaire, la proportion par rapport à la population scolaire est passée de 32,4% en 1975-76 à 53,3% en 2006-2007.

Dans l'enseignement supérieur, le nombre d'étudiantes a atteint une proportion de 59% en 2004-2005.

Ainsi, les progrès enregistrés dans le domaine de l'éducation ont conduit au relèvement du taux d'alphabétisation des adultes âgés de 10 ans et plus, qui a atteint près de 80% en 2007

 

 

La Femme dans les instances élues:

Chambre des Députés : en 2007 : 22,70%

Conseils municipaux : en 2007 : 27,40

 

La Femme et les instances judiciaires:


Femmes magistrats :      2007 : 29% en 2007 :31 %

Avocates : en 2007 :31 %


La Femme
dans l'exécutif et les instances politiques:


En 2007

  • 1 femme ministre
  • 5 femmes secrétaires d'état

     
    Fonction Publique
  • 169 milles femmes

La Femme et les Médias: en2007 : 34%

Femmes chefs d'entreprise : en 2007 : 18 000 femmes
Dans le corps enseignant (supérieur) : en 2007 : 40%.

 

(Source des chiffres : WWW. TUNISIE.COM.)

Partager cet article
Repost0
10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 20:41



Les mains d'Elsa.

 

Donne-moi tes mains pour l'inquiétude
Donne-moi tes mains dont j'ai tant rêvé
Dont j'ai tant rêvé dans ma solitude
Donne-moi tes mains que je sois sauvé


Lorsque je les prends à mon pauvre piège
De paume et de peur de hâte et d'émoi
Lorsque je les prends comme une eau de neige
Qui fond de partout dans mes main à moi


Sauras-tu jamais ce qui me traverse
Ce qui me bouleverse et qui m'envahit
Sauras-tu jamais ce qui me transperce
Ce que j'ai trahi quand j'ai tresailli


Ce que dit ainsi le profond langage
Ce parler muet de sens animaux
Sans bouche et sans yeux miroir sans image
Ce frémir d'aimer qui n'a pas de mots


Sauras-tu jamais ce que les doigts pensent
D'une proie entre eux un instant tenue
Sauras-tu jamais ce que leur silence
Un éclair aura connu d'inconnu


Donne-moi tes mains que mon coeur s'y forme
S'y taise le monde au moins un moment
Donne-moi tes mains que mon âme y dorme
Que mon âme y dorme éternellement.


Louis Aagon.
Extrait du "Fou d'Elsa", 1964. 


Partager cet article
Repost0
10 avril 2009 5 10 /04 /avril /2009 15:40


LE DORMEUR DU VAL.

 

C'est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D'argent; où le soleil de la montagne fière,
Luit; C'est un petit val qui mousse de rayons.


Un soldat jeune bouche ouverte, tête nue,
Et la nuque baignant dans le frais cresson bleu,
Dort; il est étendu dans l'herbe, sous la nue,
Pale dans son lit vert où la lumière pleut.


Les pieds dans les glaïeuls, il dort. Souriant comme
Sourirait un enfant malade, il fait un somme:
Nature, berce-le chaudement: il a froid.


Les parfums ne font plus frissonner sa narine;
Il dort dans le soleil, la main sur sa poitrine
Tranquille. Il a deux trous rouges au coté droit.

 


Arthur Rimbaud.




Partager cet article
Repost0
8 avril 2009 3 08 /04 /avril /2009 12:59
 

Le lancer de chaussures sur Bush : Un geste qui résume l'opinion de tout un peuple.

AUTEUR:  Abdelbari ATWANعبد الباري عطوان


Au bout de six années d’occupation de l’Irak, la visite d’adieu du président US, le « libérateur » était censée être publique, au milieu d’un concours gigantesque de peuple « libéré ». Il aurait été encore mieux que tous ces gens s’alignent le long de la route allant de l’aéroport au Square Ferdaous, au centre de Bagdad., en brandissant des drapeaux US et en dansant au son de la musique pour exprimer leur gratitude pour ce brave héros américain qui a « libéré » leur pays.

Hélas ! Rien de tout cela ne s’est produit. Le président US est arrivé discrètement à Bagdad, au milieu d’un dispositif de sécurité verrouillé, sans pouvoir quitter la Zone Verte. Et nous doutons que MM. Al Maliki, le Premier ministre, et Jalal Talabani, le président aient été prévenus à l’avance de la visite. Au contraire, ils ont été pris par surprise, comme lors des visites précédentes.



Les Irakiens n’ont pas accueilli le président Bush avec des roses et des danses dans les rues, mais avec…des chaussures, comme l’a fait un journaliste couvrant (à sa façon) la visite, venu assister à la conférence de presse de Bush et Al Maliki. Ce dernier a décrit d’abondance toutes les « nobles actions » réalisées par Bush depuis l’occupation du pays.

 

Utiliser ses « chaussures » pour exprimer une opinion est un acte étrange et pas du tout professionnel, de l’avis de nombreuses personnes, surtout de la part d’un journaliste, mais le geste est en soi compréhensible si l’on sait que ce journaliste ressent les frustrations et l’oppression créées par la dégradation de la situation du pays et le martyre de plus d’un million d’enfants et de proches, provoqués par ce « libérateur » US.

                                                                        
                     
L’Irak nouveau chanté par le président Bush s’est transformé en fosse commune et en champ de tueries, de pillage, de spoliation. 5 millions d’Irakiens ont fui sa démocratie prospère et son brillant inventaire des droits humains. Ce même inventaire que M. Talabani a glorifié de manière boursouflée dans le discours prononcé en présence de son hôte US.

M. Talabani, le leader gaucho socialiste qui a vécu deux époques historiques, a décrit ainsi le président Bush : « C’est un grand ami du peuple irakien. Il nous a aidés à libérer notre pays…Il a fait un usage courageux de sa position dirigeante…On a une démocratie et des droits humains…La prospérité se réalise peu à peu… »

Et si c’est ce grand et brave ami-là qui a ravagé le pays,  tué des milliers de gens de son peuple, fait fuir un quart des Irakiens à l’intérieur et à l’extérieur du pays, ramené la guerre civile dans le pays, instauré un confessionnalisme abominable, fait de l’Irak le pays le plus ruiné du monde, alors que pourrait faire de pire un ennemi ?



 

Avec un ami pareil, on n’a pas besoin d’ennemis, comme dit le proverbe anglais. Mais où est donc la bravoure quand on envahit le pays le plus anciennement civilisé du monde, après l’avoir assiégé pendant plus de 13 ans, lui interdisant d’importer jusqu’à des crayons, sans parler d’armes et de munitions, et tout cela sans base légale, en violation flagrante du droit international ?

C’est vrai que M. Bush est un ami de MM. Talabani et Al Maliki. Il est un ami de tous les complices qui ont facilité l’invasion de leur pays par la manipulation et le mensonge envers le peuple irakien. Ils ont été récompensés par le maître US qui les a mis au pouvoir, mais il n’est absolument pas un ami du peuple irakien, de la majorité de ses fils et filles honorables. Cette majorité a une histoire glorieuse de résistance aux envahisseurs et elle a toujours soutenu la cause de l’Oumma arabo-musulmane.

Le journaliste irakien qui a jeté ses chaussures sur le président irakien, même si on n’est pas d’accord avec sa méthode, n’a fait qu’exprimer la conviction de la majorité silencieuse, broyée et brûlée par le chaos qui menace sa vie et sa sécurité : il n’y a ni eau ni électricité ni travail dans un pays considéré comme l’un des plus riches du monde en ressources naturelles et en cerveaux créatifs.

 

Ce journaliste est avant tout un citoyen empli de zèle envers son peuple et il n’a fait que ce que font ses semblables tous les jours en Occident, quand ils protestent contre les responsables de leur pays, quand ils jettent de oeufs pourris et des tomates. Le président Bush n’est pas mieux que Blair et son vice-Premier ministre John Prescott ou autres (la liste est longue).

Ce qui est regrettable, c’est que ce président, rejeté par ses propres citoyens qui ont refusé avec mépris d’élire le candidat de son parti  à la dernière l’élection  présidentielle, ne trouve un bon accueil que chez les dirigeants arabes, alors que partout  ailleurs il est accueilli par des manifestations hostiles. Si on donnait aux Irakiens ordinaires la possibilité d’exprimer leurs sentiments à l’égard de Bush comme les autres peuples, ils jetteraient leurs chaussures, car il mérite d’être humilié bien pire que par des jets de chaussures.


La punition méritée par le président Bush et tous ses complices dans le génocide irakien - responsables US et irakiens -, c’est d’être jugés comme criminels de guerre par un tribunal équitable, en présence de toutes les victimes irakiennes et de leurs familles, que ce soit ceux qui ont subi toutes formes de tortures et d’abus sexuels à Abou Ghraïb ou les martyrs des bombes à fragmentation, des bombes à l’uranium appauvri et autres armes prohibées, à Falloujah, à Bassorah  ou Al Qaïm, ou des balles US des forces occupantes dans tout l’Irak.

Nous ne nous associons pas aux excuses présentées par certains journalistes irakiens au président US pour ce qu’a fait leur collègue. S’il y a quelqu’un qui doit s’excuser auprès du peuple irakien, c’est le président US, pour le sang qu’il a fait couler. Au lieu de cela, il est venu en Irak pour demander reconnaissance et récompense. Ce collègue irakien n’a fait que pratiquer la liberté d’expression, et avec les moyens qui lui semblaient convenir à ce président assassin et criminel.

Il y a six ans, les télévisions arabes et autres ont diffusé avec extase les scènes de la « libération américaine du grand peuple irakien ». Elles ont montré en boucle une image d’un Irakien frappant un portrait du président Saddam Hussein avec sa chaussure, au milieu de la jubilation des bernés et des manipulés.

L’histoire se répète : beaucoup d’Irakiens rendent hommage à leur président martyr Saddam Hussein en frappant le président Bush en chair et en os et non son portrait.

Ce journaliste, qui représente le vrai visage de l’Irak, a donné à voir au monde entier ce que pense son peuple des « libérateurs » et de leurs complices.

 


9 AVRIL 2003....................



 

 








........1 358 000 morts
   


so

            
STOP
                             AND
                                            GO OUT!!!!

                      
.................2008 

TRADUIT DE l'arabe par: Tafsut AIT Bamrane 

Source : æÏÇÚ áÇÆÞ ÈãÌÑã ÍÑÈ

Article original publié le 15/12/2008


Tafsut Aït Baamrane est membre de
Tlaxcala, le réseau de traducteurs pour la diversité linguistique. Cette traduction est libre de reproduction, à condition d'en respecter l’intégrité et d’en mentionner l’auteur, la traductrice et la source.

Partager cet article
Repost0
5 avril 2009 7 05 /04 /avril /2009 20:04

 Etymologie : du latin liber, "liber" qui veut dire libre, sans chaînes, sans entraves.

La liberté est l'état d'une personne ou d'un peuple qui ne subit pas de contraintes, de soumissions, de servitudes exercées par une autre personne, par un pouvoir tyrannique ou par une puissance étrangère. C'est aussi l'état d'une personne qui n'est ni prisonnière ni sous la dépendance de quelqu'un.

 

 

 

 

DONNER LA LIBERTE AU MONDE PAR LA FORCE EST UNE ETRANGE ENTREPRISE PLEINE DE CHANCES MAUVAISES. EN LA DONNANT, ON LA RETIRE. »

(Jean Jaurès- L’armée nouvelle).

 

 

 



Et par le pouvoir d'un mot

Je recommence ma vie

Je suis né pour te connaître

Pour te nommer

 

Liberté. 



(Paul Eluard - Poésies et vérités.)
                                                                                 

 
 
Partager cet article
Repost0
2 avril 2009 4 02 /04 /avril /2009 18:39





LILY

Paroles et musique: Pierre Perret



.

On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris

Elle croyait qu'on était égaux Lily
Au pays de Voltaire et d'Hugo Lily
Mais pour Debussy en revanche
Il faut deux noires pour une blanche
Ça fait un sacré distinguo

Elle aimait tant la liberté Lily
Elle rêvait de fraternité Lily
Un hôtelier rue Secrétan
Lui a précisé en arrivant
Qu'on ne recevait que des Blancs

Elle a déchargé des cageots Lily
Elle s'est tapé les sales boulots Lily
Elle crie pour vendre des choux-fleurs
Dans la rue ses frères de couleur
L'accompagnent au marteau-piqueur

Et quand on l'appelait Blanche-Neige Lily
Elle se laissait plus prendre au piège Lily
Elle trouvait ça très amusant
Même s'il fallait serrer les dents
Ils auraient été trop contents

Elle aima un beau blond frisé Lily
Qui était tout prêt à l'épouser Lily
Mais la belle-famille lui dit nous
Ne sommes pas racistes pour deux sous
Mais on veut pas de ça chez nous

Elle a essayé l'Amérique Lily
Ce grand pays démocratique Lily
Elle aurait pas cru sans le voir
Que la couleur du désespoir
Là-bas aussi ce fût le noir

Mais dans un meeting à Memphis Lily
Elle a vu Angela Davis Lily
Qui lui dit viens ma petite sœur
En s'unissant on a moins peur
Des loups qui guettent le trappeur

Et c'est pour conjurer sa peur Lily
Qu'elle lève aussi un poing rageur Lily
Au milieu de tous ces gugus
Qui foutent le feu aux autobus
Interdits aux gens de couleur

Mais dans ton combat quotidien Lily
Tu connaîtras un type bien Lily
Et l'enfant qui naîtra un jour
Aura la couleur de l'amour
Contre laquelle on ne peut rien

On la trouvait plutôt jolie, Lily
Elle arrivait des Somalies Lily
Dans un bateau plein d'émigrés
Qui venaient tous de leur plein gré
Vider les poubelles à Paris.

.

 

 

 

.

 

 

 

Partager cet article
Repost0
31 mars 2009 2 31 /03 /mars /2009 20:31


CHAVEZ.



DANS LE TRISTE ORIENT 


ton soleil resplendissant

eblouit la  dignité.

 

Samia Lamine©2009

 

Partager cet article
Repost0
30 mars 2009 1 30 /03 /mars /2009 14:04
                                              

Parfum vert.


 

Les champs embaumes

De vert REVEURs SOUS LEs cieux 

Adieu TRISTE HIVER 




Samia Lamine©2009

                                                                                                        
Partager cet article
Repost0
29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 17:34

                                                                                                                                                                                                         

 
 Cette journée, symbole
de la résistance
et
 de l'attachement à la terre,
se commémore chaque année depuis 1976.
                                                                                                                                                                                                                         



 Les 29 et 30 Mars 2009 , dans le monde entier, l'humanité libre commémore, avec les palestiniens qui vivent dans les territoires occupés ou en exil, LA  JOURNEE DE LA TERRE.( yaoum ala ardh- يوم الارض).

                                                                         

 

 


                                                                      ****************************

 IL Y A 33 ANS,  l

e 11 mars 1976 le gouvernement israélien publie un plan d’expropriation de 21,000 Dunums (2,100 hectares) des villages palestiniens de Galilée (dans le nord de la Palestine) dans le but de diminuer le nombre de palestiniens en Gallilée et ce en créant de nouvelles colonies juives et des zones militaires.


Les palestiniens organisent un grève générale pour exprimer leur révolte contre les confiscations de leurs terres suite celà, les autorités occupantes usent de la force armée:


Six Palestiniens sont tués et des cetaines de blessés, 600 arrestations en majorité des jeunes.

A Sakhnin, Khadijah Shawahdeh, fille de 16 ans a été tuée devant chez elle alors qu’elle ouvrait la porte de sa maison à son petit frère.

Namely Raja Abu Rayya, Khader Khalayla, Khair Yacine, Mohsen Taha et Rafat Zuheiri sont les autres martyrs de cette journée funeste.

Source:


www.ism-france.org/

www.france-palestine

www.europalestine

Partager cet article
Repost0
29 mars 2009 7 29 /03 /mars /2009 14:47





Ce poème engagée est inspirée par les évènements de 1941: attentats contre l'occupant allemand, exécutions... est un hommage à la résistance française. IL a eu beaucoup de succés  pour avoir chanté la nécessité de voir La France unie.


Louis Aragon
LA ROSE ET LE RÉSÉDA


Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
Tous deux adoraient la belle prisonnière des soldats
Lequel montait à l'échelle et lequel guettait en bas

Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
Qu'importe comment s'appelle cette clarté sur leur pas
Que l'un fut de la chapelle et l'autre s'y dérobât

Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
Tous les deux étaient fidèles des lèvres du coeur des bras
Et tous les deux disaient qu'elle vive et qui vivra verra

Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
Quand les blés sont sous la grêle fou qui fait le délicat
Fou qui songe à ses querelles au coeur du commun combat

Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
Du haut de la citadelle la sentinelle tira
Par deux fois et l'un chancelle l'autre tombe qui mourra

Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
Ils sont en prison Lequel a le plus triste grabat
Lequel plus que l'autre gèle lequel préfère les rats

Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
Un rebelle est un rebelle deux sanglots font un seul glas
Et quand vient l'aube cruelle passent de vie à trépas

Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
Répétant le nom de celle qu'aucun des deux ne trompa
Et leur sang rouge ruisselle même couleur même éclat

Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
Il coule, il coule, il se mêle à la terre qu'il aima
Pour qu'à la saison nouvelle mûrisse un raisin muscat

Celui qui croyait au ciel celui qui n'y croyait pas
L'un court et l'autre a des ailes de Bretagne ou du Jura
Et framboise ou mirabelle le grillon rechantera
Dites flûte ou violoncelle le double amour qui brûla
L'alouette et l'hirondelle la rose et le réséda
Partager cet article
Repost0

Présentation

  • : Le blog de SAMIA LAMINE
  • : Mon blog est un miroir... Le reflet de toi, lui, moi… Vous y trouverez mes articles en réaction aux événements de l’actualité… Ma poésie… Des poèmes et chansons traduits de l’arabe… Mes chansons et poèmes célèbres préférés… De l’humour pour rire… mais aussi pour réfléchir... (TOUTE utilisation des articles ou vidéos Youtube de SAMIA LAMINE à des fins commerciales est strictement interdite. ME CONTACTER pour toute AUTORISATION.)
  • Contact

Visiteurs du blog depuis sa création:

212 559    (Dernière mise à jour: 23.04. 2019)

Recherche


compteur gratuit

Archives

Mon recueil : Dabka jusqu'à l'aube. (Poésie)