LA NAKBA: 61 ANS D'ERRANCE et LE DROIT AU RETOUR.
La Nakba est un terme employé par les arabes pour désigner la catastrophe du 14 mai 1948.
En cette journée, suite au retrait des britanniques, l’occupant déclare son indépendance et établit concrètement son état, pourtant ce nouveau peuple vient à peine d’occuper la Palestine, pourtant leur état vient à peine d’être créé en 1947 par l'ONU....i Ironie des lois !!!!
Alors que les étrangers sionistes sont venus du monde entier s’installer par la force de l’arme, en cette année (48), 800 000 palestiniens ont dû quitter leurs terres FORCES suite à l’expropriation de leur terre, la démolition de leurs villes et villages dont le nombre s’élève à 532*, les incendies de leurs champs, FORCES pour fuir la terreur : vol, viol, violence… Forcés pour échapper aux massacres de l’occupant. Ironie de la thèse de l’exil choisi !!!!
En 1950, le nombre de réfugiés est passé à 950 000 et à plus de 4 500 000 en 2007. S'y ajoutent, selon l'OLP, 1,5 million de réfugiés non enregistrés par l'ONU, 950 000 déplacés après la guerre de 1967 et 335 000 plus récemment (dont les habitations ont été soit détruites soit attribuées à des familles sionistes), ce qui porte leur nombre à 7 millions - la plus importante population réfugiée au monde.* Ironie de la théorie de « la terre sans peuple pour un peuple sans terre » !!!!
Carte de la Plestine 1946: Distribution de la population par district. (juif et palestinien arabe.)
Source: Before Their Diaspora, Institute for Palestine Studies, 1984.
La Nakba continue et son dernier épisode se déroule à Gaza où l’éradication de plusieurs villages pendant l’agression, l’extension des colonies illégales, le blocus provoquent une nouvelle vague d’exil a déclaré Saeb Arekat le doyen des négociateurs. Ironie des négociations !!!!
A continue, donc, selon la règle du fondateur de la théorie sioniste T.Herzl qui dit : «Chassez la population pauvre au-delà de la frontière en lui refusant du travail. Le processus d'expropriation et de déplacement des pauvres doit être mené discrètement et avec circonspection.»**
Cependant, 61 ans de souffrance ne font pas oublier aux réfugiés leur terre natale, ils sont toujours attachés au droit de retour garanti par les résolutions 194, 394, 1191, 535, 3628, 3236***.
ET quoique les sionistes continuent d’ignorer les droits décidés par l’organisation qui a contribuée à la création de leur état, malgré la politique coloniale et séparatiste visant l’épuration ethnique en FORCANT les palestiniens au départ,
«Nous reviendrons un jour dans notre cité
Malgré le temps qui passe et les années»
dit Feyrouz, la chanteuse libanaise de confession chrétienne, dans sa chanson «
"sa narjaou yawmann".
Fayrouz سنرجع يوما : link "SANARJOU YAOUMANN".
SAMIA LAMINE.
* Source des chiffres : Jeune Afrique (10.09.08) et le centre d’information des réfugiés de Palestine.
**Théodore Herzl, fondateur de l'Organisation Sioniste Mondiale, parlant des Arabes de Palestine, "Complete Diaries", note 12 juin 1895.
*** LES RESOLUTIONS DES NATIONS UNIES SUR LE DROIT DE RETOUR.